Né en 1981 à Ouésso au Congo, Baudouin Mouanda est un photographe congolais, Coordonnateur du Collectif Génération Elili et membre d’Afrique in visu. Cet artiste débute sa carrière en 1993, grâce à l’appareil photo de son père, zénith, qu’il manipule à son absence qui lui revient après un pari, « son examen d’entrer au collège » acquit. Après quelques années à étudier le droit à l’université de Brazzaville. Il « chronique » la vie brazzavilloise pour les journaux de la place et se fait surnommer « Photouin ». Baudouin Mouanda se détourne très vite de la photo classique, comme la photo de famille ou la photo souvenir, pour s’attacher à l’histoire de son pays et aux séquelles des guerres à répétition qui ont endeuillé le Congo. Un premier travail, sensible, en noir et blanc, naît de ses recherches, « Les séquelles de la guerre ».

Très attaché à son pays, il aime photographier des sujets qui interrogent.

Élu meilleur photographe par le jury de l’Académie des Beaux-Arts à Kinshasa, Baudouin Mouanda commence à être reconnu en Afrique. Récompensé aux 5ès et  7ès jeux de la Francophonie à Niamey (Niger) en 2013, il remporte la médaille d'argent à Nice (France). Sélectionné à plusieurs reprises au concours international pour le Grand Prix du photoreportage étudiant « Paris Match/SFR ».

En 2007, il bénéficie d’une résidence à Paris, où il suit un stage de perfectionnement au CFPJ (Centre de Formation et de Perfectionnement en Journaliste), à Bruxelles à l’école normal supérieure le «75». C’est là que sa route croise celle des Congolais de Paris et notamment des fameux rois de la sape, les « sapeurs », et leur philosophie baptisée « Sapologie ». De retour à Brazzaville en 2008, il photographie les plus beaux « sapeurs » de la capitale congolaise.

Participe à plusieurs résidences nationales et internationales. En 2009, Il expose ses photos « Les séquelles de la guerre » à la Biennale de Bamako organisée par l’Institut Français. Il reçoit le prix de la Fondation Blachere, et le prix Jeune talent le soutien de Bolloré Africa Logistics, qui s’est engagé à accompagner la tournée de ses photographies dans les principales capitales africaines.

En 2009, ce sont ses photographies de la sape qui sont sélectionnées dans le cadre de l’exposition « L’art d’être un homme » au musée Dapper, à Paris, au musée des Confluences à Lyon et au musée de Charpre en 2010. En 2011, déterminé par la création photographie africaine, il exploite d'autres villes, Huntly, un nouveau regard: « Swagger: ambient people's elegance » où il bénéficié d'une résidence à Devrons Art en Écosse, la même année à Gasworks à Londres, à Rio de Janeiro au Brésil, à Helsinki en Finlande, en Allemagne, Malte, Italie, Hongrie,  Seattle aux États-Unis...

Sa première résidence de recherche, à Libreville au Gabon, lui a permis avec la bourse « Visa pour la création 2009» de Institut Français d’avancer son travail sur le « Hip Hop et Société » qu’il présentera en été 2010 au rencontre internationale de la photographie d’Arles, en France qui lui valut un front succès. Après avoir couvert les présidentielles françaises 2007, il poursuit en Afrique francophone les candidats à la Magistrature Suprême. Depuis 2009, il suit les «Présidentielle en Afrique». Il collabore avec plusieurs journaux parmi lesquels, l’hebdomadaire Jeune Afrique, Planète Jeune, Afrique Magazine  et plusieurs publications dans des catalogues et journaux étrangers, Le Monde, Express styles, VSD, l’Humanité, Magazine Photo, Afrique Asie, Zam Magazine…..

Le travail de Baudouin Mouanda fait partie des collections en France et à l’étranger.

Il a été récemment lauréat du prix pour la région Afrique centrale du concours photographique "La Beauté en Afrique dans tous ses états" organisé conjointement par la Commission de l'Union Européenne et Africaine.